2. Prendre des images

Comment ça marche ?

  1. Règle n°1

  2. Décentrer le sujet

  3. Gérer le modèle

  4. Appuyer sur une éponge

  5. Augmenter sa stabilité

  6. Regarder comment font les autres

  7. Chercher des angles différents

  8. Faire du Noir et Blanc

  9. Être patient

  10. Être impatient

  11. Mettre la grille sur l’écran

  12. Éviter le flash pour passer en manuel

  13. Garder une petite place pour la dernière photographie

  14. Lire le manuel

  15. Archiver et organiser

  1. Règle n°1 : les règles sont faites aussi pour être contredites. S'efforcer d'apprendre les règles de composition par exemple, puis quand vous pensez avoir pigé les principes et que vous les avez bien pratiquer, efforcez-vous de vous en libérer. Voire même de les oublier par une démarche de contradiction, pour affirmer votre style.

  2. Ne jamais centrer le sujet, à moins que le sujet ne se suffise à lui-même, comme un portrait. Mais l'environnement donne aussi à voir, c'est ce que l'on appelle le hors champ. Il nécessite parfois une amorce dans l'image pour suggérer en sollicitant l'imaginaire du spectateur. De préférence, vous pouvez laisser de la place sur la gauche du cadre ou laissez de la place devant le sujet. Si le sujet est à gauche, vous laissez de la place sur la droite pour ouvrir le regard. (Du passé vers le Futur => ) pour une vision progressive et dynamique. A l'inverse (du futur vers le passé <= ) pour une vision rétrospective vers l'histoire, le temps passé ou la mémoire.

  3. Détendre le modèle en faisant oublier l'objectif, pour qu'il puisse s'exprimer plus librement. L'idéal étant de réussir à faire disparaître le photographe de la photographie. Cette distance est nécessaire, et il faut apprendre à la maitre en place avec des échanges. Prendre le temps de bien faire la mise au point et une fois que tous les réglages sont effectués, il faut garder le modèle sans l’appareil. Cela détend. Observez aussi la distance acceptée par le modèle. Cette distance personnelle est aussi culturelle.

  4. Appuyer sur une éponge pour déclencher. Ne jamais appuyer nerveusement sur le déclencheur. Il faut imaginer d'appuyer comme si l'on presse sur une éponge pour éviter le stress, mais surtout de ne pas bouger l’appareil. En configuration de reportage, c'est franchement moins fatigant.

  5. Pour augmenter sa stabilité, garder les coudes serrés, écartez légèrement les jambes en mettant les talons vers l’extérieur. Ensuite, retenir sans effort sa respiration juste avant d’appuyer sur le déclencheur. Comme si vous deviez mémoriser vous-même l'image sans l'appareil.

  6. Regarder comment font les autres et aussi ce qu'ils photographient. Ca permet aussi d'apprendre par mimétisme. Un changement de point de vue ouvre le regard et l'esprit pour progresser ;-)

  7. Chercher des angles différents. C'est savoir se déplacer dans l’espace de la prise de vue pour changer d’angles. Faire le choix de travailler avec une focale fixe (50mm par exemple), nécessite d'être mobile pour trouver son cadre. Ne pas hésiter à plier les genoux ou bien à monter sur un objet pour trouver un axe original ou inédit. A ceux qui possèdent un zoom, une expérience de prise de vue en focale fixe est importante pour comprendre cette différence à la composition.

  8. Faire du Noir & Blanc directement sur l'appareil en réglant ce choix dans le menu du boîtier. Faire beaucoup de photographies Noir & Blanc pour se rincer l’œil avec la lumière. Ceci aide à comprendre la lumière et le graphisme de l'image. Les lignes de composition sont plus faciles à lire et le positionnement du sujet est simplifié. Vous allez ensuite savoir faire des photographies en couleurs.

  9. Être patient afin d’apprécier la scène et s'en imprégner, la composition, les mouvements, les contrastes, les couleurs, etc..

  10. Être impatient au moment adéquat pour ne pas rater le sujet quand lui est prêt. Mais savoir revenir au point précédent si vous avez un doute.

  11. Mettre la grille sur l’écran en l'affichant dans les options du menu, pour bien positionner l’horizon et mieux gérer sa composition dans le cadre. Dans de longues situations de shooting ou de reportage, ça aide retrouver la bulle pour la composition.

  12. Éviter le flash dans l'axe du boîtier, pour passer en manuel afin de ne pas dénaturer le rendu de l’image. Le flash du boîtier ou d'un cobra sur le sabot aplatit l'image en supprimant la profondeur des plans. Alors il faut progressivement prendre la main sur l’appareil en travaillant en mode « Manuel » ( sans automatisme ). Pour augmenter la maitrise et le plaisir que procure la prise de vue. Cela veut également dire qu'il faut tester l’ensemble des fonctionnalités de l’appareil. L'automatisme devenu raisonnable avec les dernières générations de capteur, c'est l'ISO automatique qui permet beaucoup de confort sans perturber la qualité du rendu des images. Mais il faut limiter l'amplitude ISO pour éviter le bruit dans l'image.

  13. Garder une petite place pour la dernière photographie. Toujours réservé de la batterie et de la mémoire sur la carte pour la dernière photographie. Car c’est souvent la meilleure de toutes ! La fonction poubelle prendre ici tout son sens pour plein de raisons : Pour sélectionner sévèrement la ou les bonnes images dès que possible à chaud, tant que l'émotion est encore active, car après ça ne sera plus jamais aussi fort. Juste après le shoot ou dès que possible, pour ne pas créer de rupture et savoir si le mieux est encore possible.Puis aussi pour économiser de l'espace de stockage et du temps de postproduction qui devient alors beaucoup trop chronophage et inutile.Ce qui nous pousse à reshooter​, c'est très certainement qu'un défaut est apparu et qu'il nous a imposé de réessayer. Lors d'un cadrage identique, le choix est très souvent pour le dernier déclenchement, donc les autres deviennent encombrants.

  14. Lire le manuel fourni avec l'achat du boîtier, en mangeant quelques pages de votre manuel chaque soir, jusqu’à la fin de celui-ci. Ca semble indigeste au début, mais ça finit à la longue, par aider à oublier la technique. Par ailleurs, des idées photographiques peuvent aboutir, lorsque l'on sait où trouver les performances technologiques de son équipement afin de les exploiter.

  15. Archiver ses photos sur plusieurs supports. (Disque dur SSD ou/et Cloud). Personnellement j'utilise les deux en externe à mon ordinateur, pour libérer de l'espace de travail et protéger ma production. Des solutions Cloud + fibre haut débit permettent aujourd'hui de travailler en direct sur ses fichiers distants, même pour des fichiers lourds comme de la vidéo. Ils offrent aussi la possibilité de partager dans une configuration de travail collaboratif, avec par exemple un indexage à l'image prêt sur une vidéo pour y noter des remarques ou proposer une modification en télétravail. Idéalement cela rend possible l'archivage des fichiers bruts (.Raw ou .mp4 par exemple) . Une planche contact numérique ou de diaporama en partage + un fichier .mp4 s'il y a eu la production d'une vidéo. je résume ci-dessous : Un petit dessin vaut mieux qu'un ... Bref, a chacun sa méthode d'archivage, t'en que ça fait le travail. C'est bien d'y penser avant d'en avoir vraiment besoin. Après qq projets sérieux et commandes de plusieurs d'heures, ça tranquillise bien.